The fabulous Texan (Edward Ludwig, 1947)

De retour de la guerre de Sécession, un Texan devient peu à peu hors la loi…

Bon petit western, situé entre la série B et la série A. Wild Bill Elliott fut en son temps une star du genre mais c’est John Carroll, dont le personnage est plus complexe et plus fascinant, qui lui vole la vedette. L’histoire est intéressante et développée avec une certaine sensibilité et une franchise qui évite trop de simplisme dans la dramaturgie. Il y a plusieurs scènes d’action trépidantes et mouvementées. Enfin, la photo a un petit charme vaguement charbonneux.

Le bébé de mon mari (That’s my man, Frank Borzage, 1947)

Un homme quitte son travail, achète un poulain pour en faire un cheval de course et rencontre une employée de pharmacie.

C’est pratique un cheval car ça permet de faire avancer l’histoire de façon parfaitement arbitraire: le couple devient riche car le cheval gagne une course, le cheval ne gagne plus et le couple se disloque, tout rentre dans l’ordre car le cheval regagne. Dans la mesure où les auteurs ne se focalisent jamais sur l’entraînement ou la santé du cheval, c’est peu dire que le récit paraît reposer sur des bases complètement artificielles. Le cheval (et l’enfant, plus tard) permet également de susciter l’attendrissement à bon compte. Quelques scènes assez jolies et la voix douce de Don Ameche qui atténue la mièvrerie générale sont les qualités les plus saillantes de ce cru pour le moins mineur de Frank Borzage.