Paradis perdu (Abel Gance, 1940)

 

Une jeune fille et un peintre se rencontrent le 14 juillet 1914. Le jour de leur mariage, la guerre est déclarée…

La première partie illuminée par le visage sublime de béatitude amoureuse de Micheline Presle est magnifique. Le couple qu’elle forme avec Fernand Gravey est beau comme un couple de Frank Borzage. L’amour, la guerre, la mort. La trame est simple mais retorse car Abel Gance va jusqu’au bout des possibilités mélodramatiques de son récit, jusqu’à faire exhaler à son film un parfum de mélancolie quasi-incestueuse. Certains effets tel que la surimpression finale sont naïfs mais ils fonctionnent grâce à la virtuosité du cinéaste et à la conviction des acteurs.  Au final et en dépit d’un improbable car trop vite expédié dernier acte, Paradis perdu s’avère un des meilleurs films parlants d’Abel Gance.

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