L’homme pressé (Edouard Molinaro, 1977)

Un marchand d’art toujours pressé se marie à une rivale en affaires.

Le vertige métaphysique du brillant roman de Paul Morand en prend un coup dans ce film produit par l’égocentrique Alain Delon (la fin où la jeune fille se précipite sur lui, Duchaussoy plus faire-valoir que jamais) et réalisé par le système de pilotage automatique Edouard Molinaro. L’adaptation cinématographique était certes difficile à envisager mais l’intrigue du livre a été respectée. A l’arrivée, on se retrouve avec une sorte de comédie dramatique souvent plaisante qui ne semble guère à la hauteur de son sujet mais qui a le mérite de filer vite, presque aussi vite que son héros.

Un commentaire sur “L’homme pressé (Edouard Molinaro, 1977)

  1. Bonjour Christophe, pas vu depuis sa sortie (et oui j’avais 15 ans). Je me rappelle d’une remarque d’un spectateur mécontent à la fin d’une projection : On est loin du roman de Paul Morand. Bonne après-midi.

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