En 1847, aux Indes, un capitaine métis de l’armée anglaise doit combattre un ami d’enfance chef de la rébellion islamiste.
Les images sont splendides -douceur naturelle (?) de la lumière crépusculaire et maîtrise du tout nouveau Cinémascope-, le ton est digne, les scènes d’action sont impeccables et Tyrone Power toujours beau et charismatique mais il est dommage que la problématique du racisme de l’armée, présentée avec une certaine finesse, soit, dans la dernière partie, escamotée de la façon la plus conventionnelle qui soit. D’où que Capitaine King est un film réussi et séduisant mais limité.
A noter que, quoiqu’adapté du même roman de Talbot Mundy et ayant pour héros le même personnage, Capitaine King n’est pas du tout un remake de La garde noire et que ses enjeux dramatiques sont très différents du film de John Ford.