Un gangster à la retraite refait un dernier coup: conduire un jeune truand qui vient de s’évader.
Un polar banal et superficiel sauvé par la présence de George C. Scott qui donne une épaisseur humaine à son personnage stéréotypé. La fin, touchante dans sa cruauté, donne la mesure de ce que le film aurait pu être s’il avait mieux exploité la différence de génération entre ses protagonistes. La musique de Jerry Goldsmith et le charme de la rare Trish van Devere empêchent aussi l’ennui de s’installer trop durablement. Il n’empêche: l’année suivante, l’association entre Richard Fleischer et George C. Scott allait donner lieu à un polar d’une toute autre envergure: Les flics ne dorment pas la nuit.