Dans les années 30, un médecin anti-fasciste est envoyé en exil dans un village perdu de Lucanie. Il devra faire face à une épidémie de malaria…
Adapté du récit autobiographique de Carlo Levi, Le Christ s’est arrêté à Eboli souffre d’un excès de solennité. Rosi n’a pas peur de la pompe et son film est particulièrement pesant. Certes il y a de belles images, certes il y a quelques belles séquences mettant en scène les paysans, séquences à la simplicité savamment étudiée (façon Olmi) mais la complaisance dans la lenteur rend le film définitivement insupportable (façon Olmi). Lourd. La vision moyenâgeuse de la province m’a semblé douteuse mais Carlo Levi connaissait mieux l’Italie du Sud des années 30 que moi donc je ne me permettrai pas de trancher quant à la pertinence d’icecelle.
🙂
J’ai remonté 3 pages avant de trouver un film vu en commun et je tombe sur un avis divergent !
Si ma mémoire ne me fait pas défaut (vu il y a plus d’un an), la lenteur n’est pas pesante mais elle illustre le mode de vie des gens de Lucanie, et c’est ainsi que Rosi installe une proximité avec une multitude de personnages (les habitants !) et fait naître l’émotion. Sur grand écran, j’ai été rapidement happé par la lumière, les images, l’ambiance, les sons.
Et sans crier au chef-d’œuvre, ce film reste une belle découverte pour moi.
merci de votre avis salina, n’hésitez pas à nous gratifier de vos éventuels contrechamps.
le fait est que j’ai vu le film à la télé. Peut-être que mon ressenti aurait été différent si je l’avais vu en salle. C’est tout à fait envisageable.