Lone star (John Sayles, 1996)

Dans une ville texane près de la frontière mexicaine, l’impromptue découverte d’un squelette réveille des histoires vieilles de trente ans…

A situer quelque part entre Robert Altman et Yves Boisset, Lone star est un polar choral tout ce qu’il y a de plus artificiel. L’intrigue est reine et l’auteur ne recule pas devant les coïncidences les plus grossières pour la boucler. Les personnages sont schématiques au possible (pauvre Kris Kristofferson!), la mise en scène grossière, le discours (« les héros ne sont pas parfaits, le racisme c’est mal ») convenu. Reste une poignée de jolis moments dûs à certains acteurs, notamment Elizabeth Peña.

Un commentaire sur “Lone star (John Sayles, 1996)

  1. Pas grand chose à sauver en effet de cette oeuvre morne et longuette qui lorgne insidieusement vers le palmarès de Sundance. Je cherche encore le « meilleur scénario de la décennie » dont nous parle avec force dithyrambes notre ami Bertrand. Chris Cooper est un acteur que j’aime beaucoup mais j’ai l’impression qu’il n’a pas très à l’aise dans un rôle principal.

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