L’homme du jour (Julien Duvivier, 1937)

Après avoir donné son sang à une grande actrice, un électricien tente de réaliser ses ambitions dans la chanson.

La rencontre entre Maurice Chevalier, de retour d’Amérique, et Julien Duvivier, alors au sommet de sa carrière, aurait pu laisser présager un grand film. Malheureusement, si le sujet -en gros, les rêves qui demeurent inaccessibles en dépit des illusions- paraissait idéalement convenir à l’auteur de La fin du jour, le produit fini déçoit à cause d’un scénario médiocre et d’une vedette sympathique mais crédible ni en électricien ni en mauvais chanteur (l’astuce finale ne fait que redoubler ce hiatus). Reste quelques piques précurseuses contre le quart d’heure de célébrité warholien ainsi que la jolie mélancolie des séquences avec la vendeuse de fleurs.

 

2 commentaires sur “L’homme du jour (Julien Duvivier, 1937)

  1. Oui c’est vrai on ne retrouve pas dans cette aimable fable la noirceur légendaire des grands Duvivier et la morale finale (chacun dans son champ et les vaches seront bien gardées) un peu courte. Mais la scène avec la fleuriste est très belle en effet tout comme la séquence des auditions savoureuse et amère au début du film. Scénario moyen mais quelques bons dialogues de Spaak malgré tout.

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