La 25ème heure (Spike Lee, 2002)

Les dernières 24 heures en liberté d’un dealer new-yorkais avant qu’il ne purge sa peine de sept ans de prison.

Les artifices d’écriture (l’unité de temps qui sert à facilement récapituler tous les aspects de la vie du personnage, le sur-signifiant monologue face au miroir) et l’abondance de plans inutiles au début sont des défauts véniels face à l’ampleur cosmique qu’a su insuffler Spike Lee à cette poignante histoire de rédemption.  Le contexte post 11-Septembre est finement évoqué, via notamment un travelling aussi sublime qu’inattendu sur les ruines, et la fin, qui emmène vraiment le film ailleurs, fait de La 25ème heure un grand film américain.

4 commentaires sur “La 25ème heure (Spike Lee, 2002)

  1. Tu me surprends avec ces retours sur Spike Lee. De ce que j’en entendais autour de moi, c’était « Do the right thing », « La 25è heure », et entre les deux que des ratages maniérés… Du coup j’ai jamais eu la curiosité d’aller chercher plus loin, mais tu m’as rendu curieux.

    • Salut Tom,
      Sans le considérer comme un immense cinéaste, je suis client du cinéma de Spike Lee, en tout cas de celui des années 90. Ses facilités, son goût un peu kitsch et clinquant, sa sentimentalité et son auto-complaisance ne pèsent selon moi pas lourd devant sa générosité qui se traduit aussi bien par le foisonnement du récit et des émotions que par un regard presque renoirien sur les personnages, genre « tout le monde a ses raison », loin de la radicalité identitaire de ses propos d’homme public (même si, en dernière analyse, il y a toujours un fond identitaire dans ses films).
      Ceci dit, Do the right thing est bien le chef d’oeuvre mais j’ai aussi un magnifique souvenir de Jungle fever.

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