L’ascension de Verdi.
C’est sous l’angle du mélodrame (décès de son fils) et de sa relation sentimentale avec la soprano Giuseppina Strepponi que la vie du grand compositeur est ici appréhendée. Venant de Raffaello Matarazzo, on ne s’en étonnera pas mais on pourra légitimement le regretter tant le quasi-escamotage de la dimension politique de l’oeuvre du partisan du Risorgimento (sauf le choeur de Nabucco, quand même) étrique et affadit le récit. Quant à la substance musicale, elle repose tout entière sur de longs extraits d’opéra qui sont beaux en soi mais n’apparaissent pas toujours bien intégrés à la narration.