Sept hommes à abattre (Seven men from now, Budd Boetticher, 1956)

Cette série B mythique représente ce que le courant a pu offrir de plus noble. Le film est dénué de toute prétention signifiante mais pourtant très riche dans la mesure où la narration réduite à l’essentiel permet toutes sortes de projections de la part du spectateur. Le film est dénué de toute toute prétention esthétisante mais son épure stylistique confine au sublime. Les amateurs de western n’ont pas fini de se souvenir de Sept hommes à abattre, de son héros à la mélancolie quasi-spectrale, de ses images minérales.

3 commentaires sur “Sept hommes à abattre (Seven men from now, Budd Boetticher, 1956)

  1. Ces « images minérales » semblent avoir beaucoup marqué dans le cinéma de Boetticher, qualifié souvent de « sec » voire « aride ». La mort de l’homme coincé entre les rochers est effectivement impressionnante. Pourtant, quand j’ai découvert, enfin l’an dernier, ce film, j’ai été surpris par les premières scènes sous la pluie, Gail Russel dans la boue et certaines vues quasi élégiaques du chariot avançant dans les sous bois.

  2. oui, « images minérales » est a prendre dans un sens assez large…
    l’épure fréquente (mais pas systématique comme vous le notez justement) du cadre y participe mais le visage de Randoph Scott est peut-être ce qu’il y a de plus minéral dans les westerns de Boetticher…

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