Un film typique du « renouveau » du western américain dans les années 60: ça se prend terriblement au sérieux, c’est pétri d’une putain de bonne conscience gauchiste, ça donne des leçons et surtout surtout, c’est aussi chiant que moche.
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Avis sur des films 
Voilà bien des émanations poujado-frontistes,onpense évidemment à
Rebatet-Vinneuil pour le style.Si vous n’aimez pas…
Et bien, et bien, pas besoin d’être « poujado-frontiste » pour constater et déplorer que le western américain « progressiste » des années 60 est globalement très médiocre, surestimé, qu’il a mal vieillit et que le moindre bon western italien est plus subtil. Les bons sentiments font les bon gueuletons mais pas forcément les bons films. Ceci dit, je trouve Christophe un peu dur avec le film de Polonsky, j’en ai un souvenir lointain et vague mais pas forcément désagréable. Faudrait revoir.
c’est vrai Vincent: la preuve, je ne suis pas poujado-frontiste.
l’allusion au sulfureux auteur des Deux étendards défendu par Truffaut, j’ai par contre la faiblesse de le prendre comme un compliment (immérité cela va sans dire).
C’est un film majestueux, captivant, très bien écrit et sublimement dialogué. Après, si la compassion éprouvée pour les représentants d’une minorité écrasée c’est de la « putain de bonne conscience gauchiste », c’est vrai qu’il vaut mieux rester chez soi à manger des muffins.
un seul plan de La porte du Diable me fait éprouver plus de compassion pour « les représentants d’une minorité écrasée » que la totalité de ce très laborieux Willie Boy.