Un champion de Formule 1 tombe amoureux d’une leucémique.
Le sujet de Bobby Deerfield est mélodramatique mais le traitement ne l’est guère. La mise en scène est pudique et la maladie n’est dévoilée que par petites touches: on voit la jeune femme refuser de prendre ses médicaments, on voit des cheveux qui restent dans la main d’Al Pacino lors d’une scène de lit…Cette élégante façon de repousser la révélation dramatique est ce qu’il y a de plus intéressant dans la mise en scène d’un film au style trop appliqué pour emporter pleinement le spectateur. Bobby Deerfield aurait gagné à être épuré sur plusieurs plans. On s’interroge sur la nécessité de la longue séquence de course, on s’interroge sur la nécessité du format large. Heureusement, la musique de Dave Grusin est jolie et insuffle un peu de lyrisme à un ensemble parfois pesant. De plus, les deux acteurs, Al Pacino et Marthe Keller sont excellents. Grâce à eux, le film se regarde sans trop d’ennui.
C’est rare de lire quelque chose de plutôt positif sur ce film (sauf dans Positif). J’en ai un bon souvenir mais ça commence à faire loin. Quel rapport avec Erich Maria Remarque ?
c’est l’auteur du roman adapté
2 actrices françaises (bien que Keller fût suisse) c’est rare dans un film américain.En 1977,çà paraissait démodé donc original!mais trop long et inégal.
Moi en tout cas ça m’a permit de rattraper deux heures de sommeil perdues dans une soirée trop longue la veille !!!