Âmes perdues (Dino Risi, 1977)

Pour ses études à Venise, un jeune homme déménage chez sa tante, qui a une relation très étrange avec son oncle.

Dans un genre où on ne l’attendait pas -le thriller horrifique à la Bunny Lake a disparu-, Dino Risi livre un exercice de style limité car tout entier tourné vers le mystère autour de sa révélation finale (ainsi de l’amourette étudiante traitée par-dessus la jambe), mais assez efficace car, soutenu par l’interprétation démente de Vittorio Gassman, il fait preuve d’un talent aussi certain qu’inattendu pour susciter l’angoisse.

2 commentaires sur “Âmes perdues (Dino Risi, 1977)

  1. Passons sur le fait que je trouve l’exercice de style admirable, la révélation finale se devine assez rapidement et le film ne propose-t-il pas autre chose? La scène où Gassman crie à pleins poumons « Eufrasio » en passant au large du cargo abandonné a quelque chose d’impressionnant. Et il a le même don pour être aussi grotesque qu’effrayant que James Mason dans Bigger Than Life. En un mot, je vous trouve quand même un peu expéditif.

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