Quatre hommes et une prière (John Ford, 1938)

Le problème de Quatre hommes et une prière, c’est le tiraillement. Tiraillement entre gravité d’un sujet typiquement fordien (la lutte de quatre hommes pour réhabiliter leur colonel de père) et péripéties de bande dessinée (plusieurs fois, j’ai pensé à Tintin). Peut-être que l’œuvre aurait été réussie si Ford avait mis en scène ces aventures coloniales avec plus de légèreté, plus de dynamisme et moins de solennel. Malgré cela, le film se suit sans trop de déplaisir grâce notamment à une sympathique distribution.

2 commentaires sur “Quatre hommes et une prière (John Ford, 1938)

  1. ha Ford, le génial, catholique, terroriste (soutien actif a l’IRA) et irascible Contre-Amiral de la marine américaine.

    c’est mon cinéaste préféré.

    pour commencer, je recommanderais les suivants:
    L’homme tranquille, superbe histoire d’amour dans une Irlande sublimée.

    Vers sa destinée, évocation de la jeunesse de Lincoln. simplicité et pureté du trait. film préféré d’Eisenstein.

    L’homme qui tua Liberty Valance, le film qui m’a converti au western, une idéale passerelle vers le cinéma classique hollywoodien. un idéal de film politique. Intelligent, jamais pamphlétaire, limpide sans être explicite, profondément intimiste…

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