Bedlam (Mark Robson, 1946)

Au XVIIIème siècle, une jeune femme est enfermée dans le terrifiant asile de Bedlam après s’être fâchée avec son directeur…

Quelques judicieuses idées de mise en scène (l’emmurement, les plans dans le couloir obscur qui sont tout à fait dans la tradition de Val Lewton…) agrémentent heureusement un film qui contient trop de scènes de parlotte, assez médiocrement interprété et dont la caractérisation des personnages manque de nuances.

6 commentaires sur “Bedlam (Mark Robson, 1946)

  1. Assez d’accord avec vous. De la collaboration Lewton/Robson, ce film est sensiblement en deçà de La Septième Victime que je considère comme un chef-d’œuvre absolu.

  2. Idem. Et surpasser La Féline ou Vaudou c’était pas une mince affaire. La scène de la pendaison à elle seule m’a tétanisé dans ce film: c’est le triomphe de la litote, tout Lewton résumé en un plan. Tarantino et son cinéma obèse devraient en prendre de la graine.

  3. J’ai été également déçu par « Bedlam », que j’avais vu avant « La septième victime ». De Robson-Lewton, j’ai beaucoup aimé « Le vaisseau fantôme », qu’on cite moins souvent : le personnage joué par Richard Dix y est fascinant ; et il y a une scène qui transcende l’art de la litote lewtonien, qui en est la substantifique moelle. A revoir ou à découvrir donc.

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